OPINION
AbonnéOPINION. Pour Pascal Praplan, l’adoration des universités romandes pour l’anglais les contraint à se satisfaire d’un sabir américanisé, une sorte de Pidgin English standardisé. On y perd en précision, dans un monde où celle-ci est essentielle

L’intitulé des cours laisse songeur. «Business and Human Rights», «Networking and Mobility», «Sustainable Globalization»… Harvard? Cambridge? Non, il s’agit bien de cours donnés en anglais dans nos universités romandes. Et nombre de pages de présentation de leurs programmes d’études n’apparaissent plus que dans cette langue.