OPINION
AbonnéOPINION. A l’heure où la définition juridique du viol est en train d’être revue, il est grand temps d’ancrer le consentement dans le droit pénal sexuel, plaide le conseiller national vert Raphaël Mahaim

C’est, je crois, l’un des sujets les plus difficiles que j’aie eu à aborder comme élu. Parce que cela questionne notre intimité. Parce que les affaires Strauss-Kahn, Weinstein, PPDA et consorts ont soulevé le voile sur la violence subie par d’innombrables victimes d’agressions sexuelles. Parce que l’homme que je suis se sent démuni et inquiet face à cette réalité brutale. Et parce que comme avocat pratiquant régulièrement la défense pénale, je me dois d’analyser avec rigueur les risques de condamnations iniques qui pourraient découler d’une réforme mal conçue.