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Parer à la précarité plutôt qu’au chômage

ÉDITORIAL. Unia élève la voix face aux pratiques des plateformes telles qu’Uber. Le combat syndical s’adapte à l’ère numérique

L’évolution technologique a fait émerger de nouveaux acteurs économiques qui font fi des codes traditionnels du travail, comme Uber, utilisé à Londres sur l'image. — © Daniel Leal-Olivas/AFP
L’évolution technologique a fait émerger de nouveaux acteurs économiques qui font fi des codes traditionnels du travail, comme Uber, utilisé à Londres sur l'image. — © Daniel Leal-Olivas/AFP

Septembre 2013. Une étude menée par des chercheurs d’Oxford fait sensation. La déferlante numérique menace près d’un emploi sur deux aux Etats-Unis. Avocats, employés de banque, comptables… presque personne ne sera à l’abri du séisme qui se prépare.

Six ans plus tard, le soufflé est retombé. Si les sirènes d’alarme actionnées par les scientifiques ont eu le mérite d’éveiller les consciences aux profondes mutations en cours, l’apocalypse attendue n’a pas eu lieu. En Suisse, l’emploi résiste si bien que la thématique a disparu des préoccupations pour céder la place aux problèmes plus tangibles que sont le changement climatique et les primes d’assurance maladie.

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