De la promotion du lavage des mains un jour à l’interdiction des manifestations rassemblant plus de 1000 personnes le lendemain. Le grand écart du Conseil fédéral depuis l’apparition du Covid-19 en Suisse laisse perplexe. Ce n’est pas la proportionnalité de la mesure qui est en cause. Les organisateurs de manifestations ne sont certes pas ravis. On les comprend, mais après tout, on peut pratiquer le hockey sur glace dans une patinoire vide lorsque l’enjeu est la santé de la population. C’est bien l’esprit de l’état de «situation particulière» décrété par la plus haute autorité politique du pays.