Charivari
AbonnéCe mardi, le monde catholique fête ses morts. Chacun, croyant ou non, peut se réjouir, sourit notre chroniqueuse. Cette ultime destination ne grouille pas de tourments, mais est, au contraire, un espace d’apaisement, comme en témoignent ses visiteurs intermittents

«Je suis sorti de mon corps. Mes pieds sont la dernière chose que j’ai vue. Etrangement, je leur ai dit: «Je ne peux plus rien faire pour vous.» J’ai senti une présence très rassurante et mes douleurs se sont immédiatement arrêtées. Ça a été une expérience magnifique!» Paul est un miraculé. Grand sportif, ce quinquagénaire résidant en Suisse est passé tout près de la mort, il y a deux ans, et en est revenu. Miraculé et heureux de l'être parce qu'«il aime la vie», il a aussi expérimenté à quel point la mort était un espace de confort.