Revue de presse
AbonnéUne semaine après la mort de George Floyd «par homicide», l’autoritarisme de la Maison-Blanche révèle les profondes divisions raciales qui continuent de fracturer le pays, relèvent de nombreux médias

Les Etats-Unis ont déjà connu sept nuits d’émeutes depuis la mort de George Floyd. Une semaine après l’homicide, à Minneapolis, de l’homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc, New York, Los Angeles et des dizaines d’autres villes américaines ont renforcé leurs mesures sécuritaires, décrétant ou rallongeant un couvre-feu nocturne pour vider les rues, annonce l’Agence France-Presse (AFP).
A citywide curfew went into effect at 11 p.m., the first time New York City has had such a curfew in over 70 years. But crowds grew in Brooklyn.
— The New York Times (@nytimes) June 2, 2020
Live updates: https://t.co/kbSgKrwfCP pic.twitter.com/XWNiIIU2Gl
A citywide curfew went into effect at 11 p.m., the first time New York City has had such a curfew in over 70 years. But crowds grew in Brooklyn.
— The New York Times (@nytimes) June 2, 2020
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Ce, d’autant que le centre de Manhattan a été le théâtre de pillages lundi soir, poussant le maire de la Grosse Pomme à renforcer la sécurité. Des magasins de marques ont été dévalisés avant l’entrée en vigueur de ces mesures de protection, ont constaté des journalistes de l’AFP. Et ces violences sont maintenant instrumentalisées par les meilleurs ennemis de Washington. «Arrêtez la violence contre votre peuple et laissez-le respirer», a ainsi déclaré lundi le porte-parole du Ministère iranien des affaires étrangères, Abbas Mousavi, rapporte le Tehran Times: «Le monde a entendu votre colère contre l’oppression de l’Etat. Le monde est avec vous», a-t-il assuré aux manifestants américains.