ANIMAUX
AbonnéOPINION. En soumettant à la délibération populaire une initiative aussi extrême, les pourfendeur·euse·s de l’expérimentation animale prennent le risque qu’une large défaite et enterre les discussions autour de cette thématique, écrivent Servan Grüninger et Marie Zufferey de Reatch! Research. Think. Change, un jeune laboratoire d’idées qui s’engage pour une culture favorable à la science

Si l’initiative «Oui à l’interdiction des expériences sur les animaux et les êtres humains» obtient les faveurs de l’opinion populaire, les enseignant·e·s ne pourront plus élever de têtards en classe et les écologistes seraient empêché·e·s de baguer les oiseaux. Car selon le droit suisse, il s’agit d’expériences sur animaux au même titre que celles conduites dans le cadre de la recherche sur le SARS-CoV-2.