La fable du Rat chinois qui annonce le Nouvel An et se retire aussitôt dans sa cachette, poursuivi par le coronavirus
Revue de presse
AbonnéLa figure du rongeur est perçue de manière très différente en Occident et en Asie. Reste que le Nouvel An lunaire de l’Empire du Milieu est gâché par le porteur d’épidémies

«Autrefois le Rat de ville/Invita le Rat des champs,/D’une façon fort civile,/A des reliefs d’Ortolans./ […] /Rien ne manquait au festin;/Mais quelqu’un troubla la fête/[…] /Adieu donc; fi du plaisir/Que la crainte peut corrompre.» Jean de La Fontaine s’est retourné dans sa tombe, cette semaine. Le rongeur, cet être si intelligent. Mais le rongeur, cet être aussi porteur de virus. Dans notre société contemporaine, l’animal des villes (et des champs) est le symbole de la mort, disent les mystiques occidentaux.
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On a tous et toutes en tête cette image de l’impur «qui pille nos denrées avec fracas», propageant le malheur, «détruisant sur son passage hommes et récoltes». Mais «si, dans notre culture européenne, le rat est considéré comme un animal sale, trompeur et peu apprécié, en Chine il est synonyme de perspicacité, d’énergie et de détermination!» s’exclame le site Next-Finance.net. Non, mais allô, quoi?! La revue de presse du Temps serait-elle en train de sortir des rails?