«Avec moins, faire mieux» n’est pas dans la pensée politique française
OPINION. La question des retraites n’est qu’un épiphénomène et c’est son problème de surendettement que la France devrait prendre à bras-le-corps alors qu’elle ne s’en préoccupe pas, écrit le consultant Arnaud Pineau-Valencienne
Le sujet de la discorde actuelle dans le pays n’a qu’un rapport lointain avec la situation réelle de la France. Le vrai sujet est le surendettement de l’Etat, simultané à la charge plus forte de l’impôt, les fruits d’une politique laxiste de longue date. La conséquence grève la réputation du pays et réduit son influence dans le monde.
La dérive économique est une constante des gouvernants, à l’exception de la conduite de la France par le général de Gaulle et par ses deux successeurs immédiats. Elle s’accompagne du non-respect de nos engagements vis-à-vis de nos partenaires, de l’appauvrissement de ceux qui travaillent. Pour preuve, sur quatre décennies, l’évolution de la richesse par habitant de grandes nations est révélatrice de nos malheurs (je m’appuie sur les chiffres de la Division de la statistique de l’ONU).