OPINION
AbonnéOPINION. La neutralité imposée à la Suisse par les puissances européennes a bien servi les intérêts de la Confédération. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’un mythe rassurant sans sens ni fondements, écrit Pierre Kunz, ancien député radical et président de l’Institut national genevois

Les événements tragiques qui se déroulent en Ukraine ont engendré dans notre pays un florilège de discours et d’articles à propos de ce que nous autorise ou pas notre «neutralité». Les débats qui agitent nos concitoyens et les médias à ce sujet mettent en lumière la façon dont nous nous sommes approprié, dans une sorte «d’helvético-centrisme» cette neutralité dont nous sommes si fiers mais qui ne dépend plus de nous.