Opinion
AbonnéOPINION. Si elle s’y prend bien, la Suisse peut espérer voir éclore des entreprises qui œuvreront à la réalisation de l’e-ID, écrit le professeur de l’EPFL Jean-Pierre Hubaux à la veille d’un débat du Conseil des Etats sur la question

L’identité numérique (e-ID) est un moyen permettant de s’identifier par une seule et unique procédure auprès d’un grand nombre de services en ligne. L’e-ID vise à remédier à la situation chaotique qui prévaut encore aujourd’hui, où l’usager s’identifie séparément sur chaque service (commerce en ligne, assurances, banque, etc.) par le moyen de mots de passe, avec les inconvénients que l’on connaît. Dans la mesure où l’identité de chacun dans le monde physique est placée sous la responsabilité de l’Etat, l’e-ID est souvent garantie d’une façon ou d’une autre par celui-ci. Ce système donne une plus grande confiance dans les transactions, encourage l’engagement des citoyens, et contribue à l’élévation de l’efficacité des échanges commerciaux et autres et de ce fait à la prospérité.