Opinion
AbonnéOPINION. La fin de l’année 2020 n’a pas été une période facile pour le fédéralisme. Accusé d’avoir été l’un des vecteurs de l’augmentation du nombre d’infections au Covid-19, il fut ensuite blâmé parce qu’il aurait autorisé l’injustice en Suisse. A tort, estime l’historien Olivier Meuwly

La fin de l’année 2020 n’a pas été une période facile pour le fédéralisme. Accusé d’avoir été l’un des vecteurs de l’augmentation du nombre d’infections au Covid-19 à partir de la fin du moins d’octobre à cause du chaos qui aurait régné entre les cantons, il fut ensuite blâmé parce qu’il aurait autorisé l’injustice en Suisse. Source de ce second courroux: la votation du 19 novembre bien sûr, qui a vu l’initiative sur les entreprises responsables trébucher sur la double majorité requise pour toute modification de la Constitution. Du miel cependant aux oreilles des contempteurs du fédéralisme qui ont mis à profit cette défaite dans les urnes pour dénoncer ce qu’ils estiment un reliquat d’une Suisse agreste qui n’existerait plus…