La fin de l’année 2020 n’a pas été une période facile pour le fédéralisme. Accusé d’avoir été l’un des vecteurs de l’augmentation du nombre d’infections au Covid-19 à partir de la fin du moins d’octobre à cause du chaos qui aurait régné entre les cantons, il fut ensuite blâmé parce qu’il aurait autorisé l’injustice en Suisse. Source de ce second courroux: la votation du 19 novembre bien sûr, qui a vu l’initiative sur les entreprises responsables trébucher sur la double majorité requise pour toute modification de la Constitution. Du miel cependant aux oreilles des contempteurs du fédéralisme qui ont mis à profit cette défaite dans les urnes pour dénoncer ce qu’ils estiment un reliquat d’une Suisse agreste qui n’existerait plus…