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AbonnéOPINION. Les investissements durables sont rentables mais leurs effets concrets sur le réchauffement climatique ou les inégalités sociales tardent à se manifester. C'est le paradoxe souligné par le CEO d’Impaakt, Bertrand Gacon. Il faut donc faire de l’impact le 3e pilier de la finance

En amont de la conférence Building Bridges, qui aura lieu du 29 novembre au 2 décembre à la Maison de la paix, à Genève, Le Temps confie ses espaces dévolus aux opinions à Lore Vandewalle, professeure associée au département d’économie de l’Institut de hautes études internationales et du développement, qui a réuni une série de tribunes autour de la finance durable.
Après un démarrage plutôt poussif, la finance durable a connu un essor spectaculaire depuis 2015, année qui a vu naître à la fois les Accords de Paris sur le climat et les Objectifs du développement durable des Nations unies. En cinq ans, les encours des fonds durables ont bondi d’un tiers et atteignent désormais la somme colossale de 35 000 milliards de dollars, selon la Banque des règlements internationaux.