Si les investissements liés à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont connu un formidable engouement en 2020, leur performance s’est avérée quelque peu décevante depuis le début de l’année. Loin de traduire un désamour entre investisseurs et finance éthique, cette situation résulte plutôt du fait que les ratios de valorisation (comme le ratio prix sur bénéfice) des sociétés à forte croissance ont pâti de la hausse des taux d’intérêt survenue depuis janvier. Parmi ces sociétés se trouvent de nombreux champions ESG qui font le pari que la lutte contre le réchauffement climatique se gagnera grâce aux nouvelles technologies disruptives, de la voiture électrique à l’hydrogène vert, en passant par l’éolien.