«From Russia with hate»: l’immense besoin de justice dans la guerre en Ukraine
Opinion
AbonnéOPINIONS. Dans un texte puissant et sincère, l’avocate russe Nataliya Sekretareva* prend le risque de reconnaître que les crimes commis par son pays sont bien plus nombreux, mais exhorte les Ukrainiens à poursuivre aussi leurs propres criminels de guerre
Modifié mardi 12 juillet 2022 à 09:52
Cette semaine, la première de nos séries de débats estivaux, pilotée par Alain Werner, directeur du réseau international d'avocats Civitas Maxima, est consacrée à la justice internationale. Un sujet impossible à évoquer sans parler des événements en Ukraine et de cette guerre qui, même si elle s’arrête demain, occupera les enquêteurs et les avocats internationaux pendant des décennies.
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Les propos tenus ci-dessous n’engagent que Mme Nataliya Sekretareva à titre personnel et non l’organisation Memorial
«Quand je rappelle à ma petite fille / Que les Allemands sont une tribu de brigands / Elle se réjouit avec moi qu’ils ne soient pas aimés / Et nous rions ensemble.» Bertolt Brecht (1940)
