L’annonce de la démission du directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, vendredi 29 avril, ne représente que la première fissure dans l’édifice opaque qui s’est constitué depuis la création de l’Agence européenne des garde-frontières. Suffira-t-elle? Semaine après semaine, les révélations se succèdent. Deux autres membres de la direction étaient impliqués dans la falsification de preuves de refoulements illégaux de personnes exilées. Des refoulements qui auraient conduit à la noyade de personnes migrantes, documentée par une équipe de journalistes.