OPINION
AbonnéOPINION. Genève peut-il interdire les plastiques jetables sur son territoire sans que cela constitue une entrave au marché intérieur? Le DETEC doit dire oui car l’enjeu est bien un intérêt public prépondérant, estiment les juristes Alexandre Flückiger et Camille Vallier

Le président de la Confédération a exprimé au cours du sommet de Davos en janvier 2023 le souhait de la Suisse d’accueillir à Genève le secrétariat de la Coalition de la haute ambition pour mettre fin à la pollution plastique. Ce groupement d’Etats vise à faire adopter un instrument international juridiquement contraignant pour contrer cette pollution. La coïncidence est heureuse, car le législateur genevois a adopté récemment une nouvelle loi sur la gestion des déchets qui interdira les plastiques à usage unique dans la restauration dès 2025.