Opinion
AbonnéEgalités ou inégalités entre les sexes, socialisation différenciée ou pas, rôles et stéréotypes de genre sont des thématiques qui font désormais partie des préoccupations du monde de l’éducation, mais comment expliquer un tel intérêt pour ces questions?

Cet été, «Le Temps» a confié ses espaces dévolus aux opinions à six personnalités, chacune sur un thème et une semaine. Lynn Bertholet, qui dirige l’association Epicène, anime cette cinquième semaine, consacrée aux questions de genre. Retrouvez toutes les contributions de ses invité·es.
Dans un rapport publié en 2015, l’OCDE affirmait que les jeunes hommes étaient «plus susceptibles que les jeunes femmes d’avoir un faible niveau de compétences et de mauvais résultats scolaires» alors que «parallèlement, dans l’enseignement supérieur et au-delà, les jeunes femmes sont sous-représentées dans les domaines des mathématiques, des sciences physiques et de l’informatique, mais surreprésentées dans ceux de la biologie, de la médecine, de l’agriculture et des lettres» (p. 20).