La comparaison est flatteuse. Helmut Kohl, tout le monde le sait, fut pendant seize ans (1982-1998) un «grand» chancelier allemand chrétien-démocrate, que sa gestion de la réunification de 1989-1990 propulsa dans les livres d’histoire. Prendre appui sur la silhouette du colosse de Ludwigshafen (sa ville de Rhénanie-Palatinat où il mourut le 16 juin 2017) pour décrire la personnalité et la posture politique de Gérard Larcher, le président du Sénat français bientôt septuagénaire, mérite donc de sacrées précautions.