God save the friezes!
Opinion
AbonnéOPINION. Le bicentenaire de l’indépendance de la Grèce sera célébré sans les frises du Parthénon, écrit Jean-Yves Marin, ancien directeur des Musées d’art et d’histoire de Genève

Le 25 mars 1821 marque le début de l’insurrection grecque face à l’Empire ottoman. L’Indépendance acquise, le 25 mars devint le jour de la fête nationale de la Grèce. Les célébrations du 200e anniversaire s’annoncent exceptionnelles en Grèce mais aussi à l’étranger grâce à la mobilisation de la diaspora appuyée par les sociétés philhellènes. En Suisse où le souvenir du séjour de Jean Capodistria, premier gouverneur de la Grèce libérée, est présent tant par le monument d’Ouchy que par un quai qui borde la rade de Genève, des manifestations sont attendues. Ne manquera au bonheur des Grecs que le retour des frises du Parthénon, toujours en exil à Londres. A bien des égards, le différend historique entre la Grèce et la Grande-Bretagne est emblématique des enjeux à venir pour le patrimoine mondial.