Revue de presse
AbonnéPar ciel dégagé depuis l’hémisphère nord, pour la voir, il faut viser la direction nord-est, entre les constellations du Cocher et de la Grande Ourse, à l’opposé du manche de la «casserole», en soirée. Parcours des émerveillements médiatiques

Le ciel de l’hémisphère nord, aux latitudes moyennes comme en Suisse, offre cet été le beau spectacle d’une comète, baptisée Neowise, dont le panache exceptionnellement brillant est visible à l’œil nu. Le phénomène ne s’était pas produit depuis plus de vingt ans, indiquent les agences de presse. Elle a été découverte à la fin du mois de mars par le satellite Neowise (Near-Earth Object Wide-field Infrared Survey Explorer) de la NASA.
Ce télescope a été lancé en 2009 pour cartographier le ciel dans l’infrarouge et repérer des étoiles peu visibles, naines brunes, astéroïdes et autres comètes. Elle est devenue clairement observable le 3 juillet, lors de son passage au périhélie, c’est-à-dire au plus proche du Soleil. A cette distance de l’astre diurne, soit à 43 millions de kilomètres, la glace contenue dans la comète s’est sublimée en gaz, créant cette longue traîne de poussières reflétant la lumière du Soleil, au-delà de toutes les prévisions qu’on a pu faire sur elle. «C’est assez rare de voir aussi bien les comètes. La dernière grosse comète qu’on ait pu voir aussi facilement, c’était Hale-Bopp en 1997», précisent les astronomes.