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Gripen : Maurer continue sur sa lancée

La Suisse et la Suède veulent collaborer davantage dans le domaine de l’armée. C’est ce qui ressort officiellement d’une rencontre entre les deux pays mais les gouvernements en auraient profité pour parler surtout de l’achat du Gripen

Ueli Maurer — © Keystone
Ueli Maurer — © Keystone

Tous les journaux dominicaux font état de la rencontre entre Ueli Maurer et le commandant suprême des forces de l’armée suédoise. Pour souligner que les collaborations militaires entre les deux pays devaient s’intensifier dans d’autres domaines que l’achat du Gripen, l’avion de combat qui fait débat depuis des mois en Suisse. Le but : échanger des informations sur le matériel d’armement et la formation des soldats pour le maintien de la paix, relate Le Matin Dimanche.

Alors que les deux pays devaient officiellement aborder les questions du nucléaire, des cyber guerres et du printemps arabe, il a plutôt été question de l’achat du Gripen affirme der Sonntag. Les négociations entre la Suisse et la Suède auraient beaucoup progressé. L’accord final serait encore en négociation mais la Suisse aurait précisé que le coût total de l’achat des Gripen ne devait pas dépasser l’offre initiale faite par Saab. Dans une double page consacrée à cette question, le titre estime encore qu’aucun conseiller fédéral ne veut du Gripen à part Ueli Maurer. Pendant ce temps, l’Allemagne lance une contre-offensive, œuvrant en coulisse de manière intensive pour l’ Eurofighter depuis des mois.

Le 29 juin prochain, le conseiller fédéral fera une déclaration d’intention conjointement à la ministre suédoise Karin Entström qui sera alors en visite à Berne.

Santé

Hôpitaux et caisses maladie se réconcilient

Hôpitaux et caisses maladies ont finalement trouvé un accord sur la manière de gérer les données privées des patients, selon NZZ am Sonntag. Un désaccord violent les opposaient : les caisses souhaitaient le maximum d’informations sur les soins tandis que les médecins estimaient devoir protéger les données privées de leurs patients. Finalement, les hôpitaux ne donneront pas les données des patients directement aux caisses maladies mais les transmettront à une instance indépendante, surveillée par le service de protection des données de la Confédération.

Santé bis

Trop bonnes relations entre médecins et pharmas ?

Les cadeaux offerts par les pharmas aux médecins ne plaisent pas à la FMH. Les médecins sont rétribués par certaines maisons de vente de médicaments par correspondance lorsqu’ils prescrivent lesdits médicaments à leurs patients. La Fédération des médecins suisses (FMH) reconnaît que cette situation pourrait présenter un risque d’incitation à la consommation et travaille à une révision de l’ordonnance sur les produits thérapeutiques, selon Le Matin Dimanche.

Plus de fête à Berne et moins à Lausanne

Pendant que l’UDC veut limiter le nombre de clubs à Lausanne par un moratoire sur l’ouverture de nouveaux lieux, les jeunes envahissent les rues de Berne pour demander plus de souplesse dans la réglementation de la vie nocturne. Ils étaient plus de 10’000 à défiler comme lors d’une street parade. C’est la plus grande manifestation de jeunes depuis les années 80 en Suisse.

En romandie, Lausanne est devenue la capitale de la vie nocturne depuis quelques années. La cité attire jusqu’à 30’000 fêtards en fin de semaine et ces deux derniers week-ends ont donné lieu à des affrontements avec la police. La mesure prônée par l’UDC est-elle possible sans entraver la liberté de commerce ? La police vaudoise du commerce estime que non dans Le Matin Dimanche.

Orages sur les relations entre Bruxelle et Berne

L’Europe durcit le ton face à Berne, selon la NZZ am Sonntag. La relation entre Bruxelles et Berne aurait pris une nouvelle intensité, selon un rapport du l’ambassadeur suisse à Bruxelles Jacques de Watteville. Les positions de Bruxelles se durciraient dans de nombreux dossiers. L’année 2012 pourrait être l’année de vérité pour les relations bilatérales. Les nouveaux membres de l’union se sentent discriminés par les remises en question de la libre circulation. Ce ne sont plus seulement les sujets que l’on sait délicat – comme la question de l’imposition des entreprises – qui pourraient se transformer en crise mais le ton de l’Europe qui s’est durcit sur toute une série de thèmes.