«J’ai mal ici, mal ailleurs/J’ai pris le monde en horreur»
Comme le dit la chanson
AbonnéOPINION. Réchauffement climatique, sixième extinction de masse et dépendance à l’égard de la Chine remettent sérieusement en cause les bienfaits de la globalisation aux yeux d’une bonne partie de l’opinion publique, écrit notre chroniqueur David Hiler

«Déglobalisation», j’ai rencontré ce néologisme pour la première fois il y a un peu moins d’un an, dans une très sérieuse revue financière suisse. Il était question des répercussions de la guerre commerciale par Donald Trump sur les volumes des échanges commerciaux mondiaux qui allaient entrer dans une phase de stagnation. A l’époque, certains économistes américains mettaient d’ailleurs en évidence le lien entre la mondialisation et le triomphe des populismes, ce dernier étant supposé forcer la mise en place d’une régulation nécessaire. De fait, le succès électoral de Trump n’aurait sans doute pas été possible sans les votes des régions désindustrialisées à la suite des délocalisations en Chine ou ailleurs.