«Déglobalisation», j’ai rencontré ce néologisme pour la première fois il y a un peu moins d’un an, dans une très sérieuse revue financière suisse. Il était question des répercussions de la guerre commerciale par Donald Trump sur les volumes des échanges commerciaux mondiaux qui allaient entrer dans une phase de stagnation. A l’époque, certains économistes américains mettaient d’ailleurs en évidence le lien entre la mondialisation et le triomphe des populismes, ce dernier étant supposé forcer la mise en place d’une régulation nécessaire. De fait, le succès électoral de Trump n’aurait sans doute pas été possible sans les votes des régions désindustrialisées à la suite des délocalisations en Chine ou ailleurs.