Jusqu’à quand le pari chinois pourra-t-il être tenu?
Opinion
AbonnéOPINION. La Chine parviendra-t-elle à franchir l’obstacle du revenu intermédiaire par habitant et rejoindre ainsi le peloton de tête formé en Asie par seulement cinq économies (Corée du Sud, Hongkong, Japon, Singapour et Taïwan), tout en se refusant à emprunter la voie de la démocratisation, interroge Blaise Godet, ancien ambassadeur en RPC (2008-2012)
Modifié mardi 27 juillet 2021 à 17:08
Cet été, «Le Temps» a confié ses espaces dévolus aux opinions à six personnalités, chacune sur un thème et une semaine. Notre journaliste Frédéric Koller anime cette troisième semaine, sur la Chine. Retrouvez toutes les contributions.
Représenter son pays en Chine est un privilège. Contrairement à ce que l’on observe dans tant de pays, qui multiplient les canaux de communication au risque de nuire à la clarté ou à la cohérence de leur politique extérieure, c’est essentiellement à travers les ambassades que se font les échanges bilatéraux. En d’autres termes, Pékin fait du diplomate le destinataire naturel de ses messages officiels, l’acteur principal de son action internationale et attend de ses partenaires étrangers qu’ils observent la même pratique.
