Karachi, l’honneur et les ventes d’armes
Hexagone Express
AbonnéOPINION. Devant la Cour de justice de la République, l’ancien premier ministre Edouard Balladur et l’ancien ministre de la Défense François Léotard jurent n’avoir «jamais participé» à un système de financement politique occulte, via les ventes d’armes au Pakistan. Leur comparution n’est pourtant pas due au hasard…

Emmanuel Macron avait pris l’habitude, pour signifier son énervement devant l’enlisement de certaines de ses réformes avant la pandémie, de dénoncer «l’Etat profond». La Cour de justice de la République qui examine depuis le 19 janvier «l’affaire Karachi» devra pour sa part plonger dans une autre réalité: celle de «l’Etat souterrain».