Opinion
AbonnéOPINION. Un premier pas vers une administration publique plus proche de la population réside dans le fait de travailler de manière plus ouverte, écrit Alenka Bonnard, juriste, cofondatrice et codirectrice du Staatslabor, le laboratoire d’innovation publique suisse

Durant ce premier semestre 2020 parfaitement surréaliste, nous avons développé diverses stratégies pour tenter de rester en phase avec ce qui rend la vie intéressante. Parmi celles-ci, rependre contact avec des amis de longue date que le quotidien nous amène parfois malheureusement à négliger. «C’est quand même hallucinant de voir la façon dont l’appareil étatique se déploie dans cette crise. On voit tout à coup l’administration publique omniprésente, dans chaque aspect de nos vies. Je ne sais pas si c’est rassurant ou inquiétant.» C’est en ces termes qu’un ami, un professionnel du théâtre, qui n’a pas contrairement à moi l’administration publique en tête l’essentiel de la journée, m’a ainsi décrit, un peu stupéfait, sa découverte de la puissance de la machine.