D’ordinaire, les sujets qui se prêtent à la satire et au mordant ne manquent pas. Mais depuis jeudi matin, tous ont rejoint le banc des futilités, rendus à leur nature par la guerre sur la terre européenne. Une guerre avec chars, blindés et armes automatiques, à l’ancienne, de celles qu’on pensait ne jamais revoir, certains allant même jusqu’à croire benoîtement que la guerre 2.0 épargnerait les hommes grâce à ses drones, ses robots et ses cyberillusions. Au lieu de cela, des combats au sol, des files de réfugiés, des morts. Si on savait déjà que le monde n’était pas celui enchanté que nous promettait l’après-guerre, on n’en attendait tout de même pas cette amère illustration. (Penser à appeler le GSsA)