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L’attrait du sexe

OPINION. Travailleuse du sexe à New York et autrice d’un livre autobiographique, Liara Roux se demande si le sexe est une addiction, à la fois pour les prostitué·es et pour les clients

Liara Roux, prostituée et autrice du livre «Whore of New York» (Repeater Books, 2021). — © DR
Liara Roux, prostituée et autrice du livre «Whore of New York» (Repeater Books, 2021). — © DR
Liara Roux
Liara Roux travailleuse du sexe et autrice de «Whore of New York» (Repeater Books, 2021)

Après une première semaine de débats consacrésà la justice internationale, cette semaine nous revenons sur les addictions, thématique coordonnée par la journaliste invitée Malka Gouzer.

Notre dossier sur ce thème: Addictions, entre ombres et plaisirs

Evoluant à l’écart des sentiers battus, les travailleurs et travailleuses du sexe se confrontent à des sphères obscures. La sexualité, bien sûr, mais aussi la mort, l’addiction et le déclin. Si une partie de notre travail se pare de glamour et de lumière, l’autre consiste à témoigner de la douleur des autres. Parce que nous nous engageons avec ces forces sombres que les membres de la société polie préfèrent ignorer, nous y sommes assimilé·es. A l’instar des dealers de drogue, des avorteurs et autres passeurs du clair-obscur, nous sommes souillées par association.

Lire aussi: La travailleuse du sexe et la religieuse

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