Chronique
AbonnéCHRONIQUE. Notre chroniqueuse Marie-Hélène Miauton se trouvait au Maroc lors du quart de finale victorieux contre le Portugal. Elle se demande si, au fond, le monde islamique ne l’emporterait pas sur le nôtre par la force de ses convictions

Le hasard qui fait bien les choses m’a permis d’être à Marrakech avec mes enfants, alors que le Maroc disputait son match de quart de finale contre le Portugal. Nous nous sommes donc installés pour le repas de midi sur une terrasse de la place Jemaa el-Fna et nous nous y sommes incrustés jusqu’à 16h pour voir la rencontre retransmise sur grand écran. La foule a lentement grossi et, pour la seconde mi-temps, elle a recouvert toute la vaste surface de ce centre névralgique de la cité impériale, au pied du minaret de la Koutoubia. Beaucoup de calme, aucune excitation sauf les oh! et les ah! au moment des tirs, cadrés ou non. La tension était palpable: le Maroc va-t-il créer l’exploit? Et il l’a fait!