Et si l’équivalence ricardienne gâchait la partie?
Au cœur des marchés
AbonnéOPINION. Le pronostic d’une croissance «survitaminée» pour le second semestre 2021 fait consensus. Mais elle risque de ne pas se poursuivre en 2022, si la reprise est aussi hors du commun que l’a été la crise du covid

Au regard du comportement des marchés obligataires depuis le début de l’année, la croissance économique mondiale va être forte et inflationniste. Une confirmation que la menace de surchauffe économique, brandie par Larry Summers dans le sillage des propos de la nouvelle administration américaine sur l’engagement d’une politique de relance budgétaire massive, trouve un écho plus que favorable au sein de la communauté financière.