Cette semaine, les plus hautes autorités de l’Union européenne se sont rendues en Grèce pour afficher leur soutien à Athènes. Bruxelles a promis 700 millions d’euros, cent gardes-frontières supplémentaires, un navire, deux patrouilleurs, deux hélicoptères et un avion. Les Grecs pourront mieux sécuriser leurs frontières face à un nouvel afflux de migrants, pour la plupart syriens. «Ceux qui cherchent à tester l’unité de l’Europe seront déçus. Nous resterons fermes et notre unité l’emportera», a expliqué Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, au poste-frontière de Kastanies où les candidats à l’asile sont refoulés par des gaz lacrymogènes. Charles Michel, président du Conseil, a ajouté que la protection des frontières devait se faire de façon «proportionnelle en respectant les droits de l’homme» alors que les images de policiers grecs en mer perçant les pneumatiques des migrants étaient relayées par les télévisions. Voilà pour la solidarité.