L’histoire est omniprésente, plus dans le discours public que dans l’enseignement obligatoire. Voilà l’un des paradoxes les plus étranges de notre temps qui n’en manque pourtant pas. Les commémorations s’accumulent dans les agendas officiels et les musées foisonnent alors que les sites historiques regorgent de touristes curieux de connaître ce qu’ont vécu leurs ancêtres. Mais c’est surtout de l’actualité politique que s’évadent les utilisations les plus redoutables de l’histoire.