Liberté d’expression en danger à l’université
OPINION
AbonnéOPINION. L’idée qu’un petit groupe de personnes déterminées et fanatisées puisse empêcher toute discussion est à l’opposé de l’Etat de droit et de la charte éthique de l’Université, écrit Alexandre de Senarclens, député PLR, à la suite de deux incidents à l’Université de Genève
L’histoire est un perpétuel recommencement, rappelait Thucydide. On pensait acquise l’idée que l’Université de Genève bénéficiait non seulement de la liberté académique mais plus encore qu’il devait y régner la liberté d’expression. Malheureusement, des groupuscules encore ultra-minoritaires ont réussi à imposer une police de la pensée dans l’alma mater et à bâillonner ceux qui auraient l’impertinence de ne pas penser «juste». Ce retour inquiétant de l’obscurantisme s’est exprimé à deux reprises en l’espace de trois semaines.