Opinion
AbonnéPour espérer régler ne serait-ce qu’un seul des problèmes urgents de la planète, comme celui du climat, l’auteure plaide qu’il est indispensable de d’abord réduire l’inégalité entre les genres

Cet été, «Le Temps» a confié ses espaces dévolus aux opinions à six personnalités, chacune sur un thème et une semaine. Après l’avocat et chasseur de criminels de guerre Alain Werner (retrouvez toutes les tribunes sur la justice internationale ici), c'est au tour de Gisou van der Goot, professeure et vice-présidente de l'EPFL, de faire écrire ses invités, sur la science, le climat, mais pas seulement. Cliquez ici pour lire les tribunes de ses invités.
L’histoire récente a montré que la mobilisation globale pour apporter des solutions aux principaux problèmes mondiaux est possible lorsque le sentiment d’urgence et la volonté sont présents. Les ressources peuvent être mobilisées immédiatement et l’innovation scientifique peut être accélérée à une vitesse vertigineuse. Dans le contexte de la poursuite humaine la plus ambitieuse, l’objectif final toujours nébuleux et insaisissable qu’est la «paix» – idéal dans la poursuite duquel l’on tente de résoudre les problèmes les plus urgents du monde – j’aimerais démontrer que la réduction de l’écart entre les sexes constitue un impératif incontournable.