L’inexorable avancée de l’idéologie postmoderne: la désunion fait-elle la force?
OPINION. Certains parlent du postmodernisme, d’autres lui préfèrent le terme de poststructuralisme. Tous sont d’accord sur la nature de ce courant: l’expression d’une identité qui se veut plurielle dans sa considération mais singulière dans sa mise en scène, écrit Hugo Houbart, assistant d’enseignement et de recherche au Global Studies Institute de l’Université de Genève
Déboulonner les statues de personnalités sur les places publiques? Déguster un tartare de saumon sur son lit d’avocat? Exiger l’utilisation du langage épicène dans tous les documents de travail? S’installer dans son espace de coworking? Renommer les écoles, les rues et les théâtres? Voyager avec une compagnie low cost? Interdire la diffusion d’œuvres jugées racistes, sexistes ou dégradantes? Pratiquer le yoga, la méditation et la sophrologie? Réclamer l’interdiction de la circulation automobile dans les centres urbains? Etre en union libre? Demander la mise en place de commissions pour l’égalité dans chaque administration? Encourager la disparition de la viande dans les cafétérias? Diffuser les noms d’individus suspectés de harcèlement, de viol ou d’agression? Croire aux énergies positives, au pouvoir des pierres et à la sagesse des plantes? Féminiser certains panneaux de signalisation?