Avec l’Iran
En tête
AbonnéOPINION. La tâche des chercheurs de paix est plus compliquée que celle des va-t-en-guerre, écrit Alain Campiotti à propos du conflit israélo-palestinien, avec l’Iran en arrière-plan. Mais l’attitude de la Maison-Blanche a une nouvelle fois radicalement changé

Un Palestinien occupé? C’est un éclat d’obus dans le cul. Naftali Bennett, le nouveau (peut-être? pour combien de temps?) premier ministre d’Israël, n’est pas un tendre. Il ne veut pas d’un Etat palestinien; il aimerait annexer l’essentiel des territoires occupés. Quand on lui demande pourquoi, il explique qu’il vaut mieux vivre avec des éclats dans les fesses (les Palestiniens), plutôt que de subir une intervention chirurgicale qui vous laisserait infirme (qui vous ferait perdre un territoire conquis). Benyamin Netanyahou, qui le pense aussi sans doute, n’avait jamais osé se lâcher ainsi.