Loi climat: l’UDC se trompe
OPINION. Non, la loi climat ne coûtera pas plus cher aux Suisses que leur dépendance actuelle aux énergies fossiles, et oui, elle laisse chacun choisir son rythme, argumente la conseillère nationale verte Valentine Python
Retrouvez toute une série d'articles et de tribunes d'opinion sur le vote du 18 juin dans notre dossier «La loi sur le climat, chaude bataille»
Le vote sur la loi climat sera déterminant pour la politique climatique de la Suisse. Alors que le réchauffement global de la planète s’accélère sous l’effet de l’augmentation des gaz à effet de serre, le dérèglement climatique qui en découle est de plus en plus perceptible avec une multiplication des événements extrêmes: canicules, sécheresses, incendies de forêt, inondations et tempêtes, de plus en plus fréquents et intenses, partout dans le monde. Les conséquences pour les populations et les écosystèmes sont catastrophiques. La pression sur les ressources s’accentue, l’accès à l’eau devient de plus en plus conflictuel, la souveraineté alimentaire régresse.
La Suisse, vulnérable en tant que pays de montagne, est concernée. Le réchauffement y est deux fois plus élevé qu’en moyenne mondiale. La fonte rapide des glaciers se répercute sur la stabilité du terrain, l’approvisionnement en eau et en énergie. Les villes se transforment en fournaises l’été, surtout si elles ne conservent pas suffisamment d’espaces verts. La production agricole est très touchée. Tous ces phénomènes dépendent donc de notre capacité collective à stopper nos émissions de gaz à effet de serre.
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