Charivari
AbonnéOPINION. Née à la fin du XVIIIe siècle, cette industrie est une plaie humaine et écologique, établit le sociologue Rodolphe Christin. Notre chroniqueuse est sensible à la thèse et séduite par l’idée que l’émerveillement ne dépend pas du déplacement

Et si l’on abandonnait le tourisme, pratique née à la fin du XVIIIe siècle sur les traces du Grand Tour plébiscité par les jeunes aristocrates anglais? Dans une interview donnée au Courrier, le sociologue français Rodolphe Christin imagine cette option, condamnant cette industrie «de la consolation et de la compensation». Si l’on y recourt tellement, dit-il en substance, c’est que nos vies sont si tristes et sous pression que l’on va chercher ailleurs, le plus loin possible, de quoi les réenchanter.