Opinion
AbonnéOPINION. Peu de gouvernements européens, voire aucun, sont engagés dans une diplomatie sérieuse pour reconstituer la Coalition de la haute ambition qui a été essentielle à la réussite de l’Accord de Paris, écrit Connie Hedegaard, ancienne commissaire européenne à l’Action climatique (2010-2014).

Boris Johnson, le premier ministre du Royaume-Uni, ne réussira peut-être pas à séduire tout le monde – en tout cas pas les dirigeants de l’Union européenne échaudés par le Brexit. Pourtant, le Royaume-Uni accueille le dernier cycle de négociations mondiales sur le climat (COP26) à Glasgow le mois prochain: l’UE doit donc mettre ses questions en suspens face à Johnson et se retrousser les manches. Jusqu’à présent, l’histoire des négociations mondiales sur le climat, tenues dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, peut se lire comme un conte sur l’histoire de deux villes européennes: Copenhague et Paris.