L’Union européenne a tenté, tant bien que mal, de se rabibocher avec la Turquie du président Erdogan
Revue de presse
AbonnéAprès une calamiteuse année 2020 dans les relations entre Bruxelles et Ankara, les hauts dirigeants de l’UE veulent un rapprochement et exigent des signes de bonne volonté du pouvoir turc. Mais tout ce processus semble encore bien fragile

Les dirigeants de l’Union européenne, en visite ce mardi à Ankara pour relancer les relations bilatérales, ont interpellé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, sur les droits humains. Ils ont toutefois souligné l’importance du «partenariat» avec ce pays, relèvent les agences de presse, en soulignant son rôle dans l’accueil de réfugiés, notamment syriens, dont plus de 4 millions sont installés dans ce pays.
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«Pour les observateurs, il était primordial que l’Europe se montre très ferme et ne se fasse pas instrumentaliser face au président turc, qui défend son propre agenda aussi bien à domicile que dans la région», note le quotidien belge L’Echo, que cite Courrier international. Car Bruxelles a sans doute beaucoup appris «des déclarations va-t-en-guerre» de 2020 d’Erdogan, qui avait notamment «mis en doute la santé mentale d’Emmanuel Macron» et qualifié la France de «raciste», rappelle RTL.