Opinion
AbonnéOPINION. Le centre et, je l’espère, la droite prouveront par les actes leur volonté de faire de la promotion des femmes non pas une question partisane, mais bien une volonté de société allant au-delà des clivages, écrit Damiano Lepori, président du Centre fribourgeois

A presque 23 ans, la socialiste Marie Levrat a été élue à la surprise générale au Grand Conseil fribourgeois, dont elle sera la benjamine. Pour Le Temps, elle donne sa vision de la représentativité des femmes en politique et a invité deux autres jeunes personnes de son canton à donner leur point de vue sur la question: Damiano Lepori, 31 ans, président du Centre fribourgeois, et Sandy Maillard, 27 ans, membre de la Grève des femmes.
- L’opinion de Marie Levrat: Gouvernements cantonaux: où sont les femmes de droite?
- L’opinion de Sandy Maillard: Quand le féminisme ne fera plus peur
Dans mon entreprise, dans les fonctions dirigeantes, il y a autant de femmes que d’hommes. C’est non seulement un concours de circonstances mais aussi une volonté d’aller au-delà de la question du genre. C’est aussi manifestement le choix que la population fribourgeoise a fait le 28 novembre 2021 en élisant un collège composé d’une femme pour sept hommes. Il s’agit d’une réponse à la stratégie des blocs engendrée par notre système politique imparfait et qui a poussé le centre et la droite à former une entente en réplique à la grande alliance de gauche. Il n’en demeure pas moins que la question de la représentativité des femmes dans les exécutifs politiques est légitime.