Opinion
AbonnéOPINION. Début mai, Michelle Bachelet, haut-commissaire aux droits de l’homme, annonçait la très probable annulation de la session d’automne du Comité des droits de l’enfant alors que l’on célèbre le 30e anniversaire de cette convention. Philip Jaffé et Jean Zermatten, de l’Université de Genève, s’en inquiètent

En trois décennies, la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant a permis de transformer fondamentalement la situation des enfants à travers le monde. Promulguée en 1989 et ratifiée par tous les Etats du globe, à l’exception notable des Etats-Unis, elle a créé une nouvelle dynamique au sein des gouvernements pour que les enfants (de 0 à 18 ans) soient mieux protégés, éduqués, soignés… et pour que leurs droits humains soient enfin respectés. Elle a aussi créé, en miroir, des obligations pour les Etats, celles de mettre en œuvre ces droits et de rendre des comptes sur cette application.