OPINION
AbonnéOPINION. Il est réducteur de ne considérer qu'une lecture genrée et essentialiste des meurtres conjugaux, estime l'ancien médecin Jacques Aubert, pour qui leur lien avec les séparations montre que la dimension passionnelle ne peut pas être évacuée

La tragédie du meurtre conjugal préoccupe le monde entier. La Suisse n’est pas en reste, une personne y meurt toutes les deux semaines des conséquences d’un meurtre conjugal (26 en 2021). Selon l’OFS, de 2009 à 2021, 74,8% des victimes sont des femmes et 25,2% des hommes.