OPINION
AbonnéOPINION. Pour la première fois, la haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies Michelle Bachelet prend la plume pour préciser et justifier les conditions dans lesquelles elle a effectué sa visite controversée en mai en Chine. Elle plaide pour la construction d’un dialogue

Cette semaine, la première de nos séries de débats estivaux, pilotée par Alain Werner, directeur du réseau international d'avocats Civitas Maxima, est consacrée à la justice internationale. Après avoir évoqué les migrations et le droit international, la guerre en Ukraine et la justice internationale comme pratiquée par la Suisse, les questions posées par le sort des Ouïgours. Face à la Chine et aux accusations nombreuses et documentées de violations massives des droits humains contre la minorité musulmane ouïgoure, que fait-on?
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Du 23 au 28 mai 2022, j’ai effectué une mission officielle en Chine à l’invitation du gouvernement, une visite très attendue. Certains ont souligné son importance – la première d’un haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme depuis dix-sept ans – pour aborder le bilan de la Chine en matière de droits humains. D’autres ont craint qu’elle ne soit instrumentalisée.