Certes, de nombreuses questions restent ouvertes quant aux détails du chemin à parcourir. Après tout, il est question d’avenir, et aucun scientifique ne prétend disposer d’une boule de cristal. Mais il est mensonger de faire croire que la transition énergétique nous mènera à l’apocalypse, quand les projections se montrent globalement rassurantes.
Innovation et emplois proches de nous
Et puis, à transformer la campagne en une bataille de chiffres, on en oublierait pour quoi on vote. Il s’agit de mettre la Suisse en accord avec ses engagements internationaux dans la lutte contre le changement climatique, dont les dangers ont été documentés par maints rapports scientifiques. La plupart des grandes puissances, tout comme de nombreuses entreprises, ont déjà entrepris une transition vers les énergies renouvelables.
La Suisse peut-elle ignorer ce mouvement et s’arc-bouter sur son essence et son mazout? Par quelle contorsion de l’esprit en vient-on à considérer qu’il est plus sûr de continuer à importer des carburants polluants et coûteux auprès de dirigeants autocratiques qui s’en servent comme moyen de pression, quand on peut développer des énergies locales et propres, en misant sur des compétences, des innovations et des emplois proches de nous? Faites-vous confiance: il n’y a pas besoin d’être un spécialiste pour se faire une idée.