On préservera l’environnement sans l’UDC
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AbonnéCOMMENTAIRE. Le parti agrarien semble dans l'incapacité de proposer une alternative viable aux thématiques des partis écologistes. La prise de conscience des citoyens oblige le «plus grand parti de Suisse» à sortir de ses domaines de prédilection

On dit volontiers que les élections zurichoises, qui tous les quatre ans précèdent de six mois le renouvellement du parlement fédéral, en constituent un baromètre fiable. En tout cas, elles confirment les pronostics du sondage préélectoral publié le mois dernier par la SSR. Annoncée par les mobilisations populaires en faveur de la protection du climat, la poussée des Verts et des Vert’libéraux s’est confirmée à Zurich et se vérifiera sans doute dans sept mois sur le plan national. Cette prise de conscience est aussi une réponse cinglante aux formations politiques qui ont fait couler la réforme de la loi sur le CO2 en décembre au Conseil national. L’UDC a fait le dos rond du début à la fin et le PLR a courbé l’échine au moment le plus inopportun.