Charivari
AbonnéOPINION. La Cité de Calvin est triste à mourir, grognent les esprits chagrins. Tout faux, rétorque notre chroniqueuse qui vient d’y vivre trois jours de liesse musicale et trouve de quoi continuer tout l’été

Oui, les terrasses genevoises ferment désormais à minuit, le jeudi. Et oui, en août prochain, il n’y aura pas de grands feux d’artifice dans la rade, faute de moyens. Mais, contrairement à ce que tempêtent les bougons, la cité du bout du lac a une vraie capacité à s’ambiancer qui s’est encore illustrée le week-end dernier, lors de la 31eFête de la musique. Pendant trois jours, Genève a valsé, pogoté et chaloupé sous un ciel qui a eu la bonne idée de ne pas se déchaîner.