Opinion
AbonnéOPINION. Nous ne pouvons pas continuer à vivre sans payer le coût environnemental et social que causent nos choix de consommation, qu’il s’agisse de la provenance de nos tomates, la fabrication de nos vêtements, ou nos destinations de vacances, écrivent Jean-Pierre Danthine et Tristan Lebleu, d’Enterprise for Society Center (UNIL-IMD-EPFL)

Le 13 juin dernier, les Suisses refusaient dans les urnes la fameuse loi sur le CO2, se privant ainsi d’un outil imparfait mais essentiel pour mettre la Confédération sur la voie de la réduction de ses émissions de carbone et l’économie helvétique sur la voie de la modernisation. Depuis lors, se multiplient les analyses en tout genre, chacun voyant dans ce refus ce qu’il souhaite y voir.