Quelle est la part de la Suisse dans un produit «Suisse garantie»?
OPINION
AbonnéOPINION. Viser la sécurité de l’approvisionnement plutôt que l’auto-approvisionnement alimentaire est un bien meilleur choix de sécurité pour prévenir les pénuries, selon Patrick Dümmler, d’Avenir Suisse

Après une première série de débats consacrés à la justice internationale, une deuxième aux addictions; et une troisième à l'Afrique, place à la sécurité, thématique coordonnée par Noémie Roten, co-autrice de l'Initiative populaire fédérale «Pour une Suisse qui s’engage (initiative service citoyen)»
Notre dossier: Comment la sécurité doit changer au XXIe siècle
La certitude d’être approvisionné en tout temps et dans toute la Suisse n’est plus chose évidente: pas assez de masques au début de la pandémie, moins d’huile de tournesol en provenance d’Ukraine et pénurie de puces électroniques – les difficultés d’approvisionnement se multiplient. Beaucoup pensent que la sécurité d’approvisionnement se verrait renforcée si la production de ces produits était assurée à l’intérieur des frontières nationales. Cette idée fait des adeptes des deux côtés de l’échiquier politique. La gauche est sceptique face à la mondialisation et souhaite dans l’idéal avoir sous contrôle tous les processus de production, tandis que la droite met surtout l’accent sur l’indépendance vis-à-vis des autres Etats.