Le partenariat social, un outil majeur pour régler la crise bancaire
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AbonnéOPINION. Les crises précédentes n’ont pas permis que soient minimisés les risques liés aux banques, mais elles ont montré la force du partenariat social pour atténuer le choc de licenciements d’employés qui n’y sont pour rien, écrit Jean Christophe Schwaab

La place financière suisse et son personnel commencent à avoir l’habitude des chocs destructeurs d’emplois: crise des subprimes et sauvetage d’UBS, crise fiscale avec les USA suivie de la mise à mort du secret bancaire par droit d’urgence, de la livraison des données de milliers d’employés aux autorités états-uniennes, mais aussi de la disparition de Wegelin (la plus ancienne des banques suisses, fondée en 1741!). Aujourd’hui, c’est la débâcle de Credit Suisse qui menace des emplois, aussi dans l’autre grande banque chargée de voler à son secours. Le tout en trois lustres à peine. Chacune de ces crises a permis de tirer des enseignements. Certains ont été ignorés, ou presque. Et d’autres ont démontré leur efficacité en pratique et ne demandent qu’à resservir.